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Portrait d'apprenante : Virginie Pouchard

  • du5651
  • 17 juil.
  • 2 min de lecture

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Virginie Pouchard. J’ai longtemps travaillé dans la programmation culturelle, lié plus particulièrement au Cinéma. D’abord en Seine Saint Denis au sein du Magic cinéma à Bobigny, puis au Festival de Cinéma de Douarnenez . J’y ai accompagné pendant plus de dix ans des programmations sur les luttes minoritaires, les peuples autochtones, les migrations. Aujourd’hui, je fais un pas de côté, pour explorer d’autres formes de création et d’engagement dans des lieux où se tissent de nouveaux récits, à la lisière de l’art, du politique et du vivant.

 

Pourquoi le D.U Espaces Communs ?

Parce que j’avais besoin d’un espace où la pensée circule, se frotte, s’incarne. Un espace-temps pour décadrer mes perspectives. Le DU m’a offert un refuge — une cabane mentale et collective — pour mettre en lien mes expériences passées avec des formes de gouvernance plus horizontales, d’hospitalité active, de co-construction culturelle. Il m’a permis de nourrir ma pratique de nouveaux outils de dialogue, de lectures, mais surtout de rencontres qui déplacent et transforment.

 


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Quel est ton meilleur souvenir de session du D.U ?

La session immersive à l’Hôtel Pasteur m’a beaucoup plu. Ce lieu incarne une hospitalité active : on y entre comme on entre chez quelqu’un, mais sans avoir besoin d’autorisation. Il y a là une intelligence collective ancrée dans les usages, dans le faire, dans l’attention à l’autre. Cette session m’a permis de comprendre, très concrètement, comment un espace commun peut devenir un appui, un abri, un levier d’action.


Si tu étais maire d'un village, qu'est-ce que tu rêverais de mettre en place ?

Un lieu commun vivant, indiscipliné, un peu cabossé peut-être — mais accueillant. Une sorte de maison polyphonique : cuisine partagée, espace d’écoute, coin lecture, lieu de projection, d’expérimentation, de soin et de débat. Un lieu qui donne envie de rester, de faire, de proposer. Un endroit où chacun·e pourrait trouver sa place, inventer ses usages, avec une gouvernance souple, ancrée, partagée, débarrassée de ses rigidités et avec une marge pour l’imprévu. Un lieu pour tenir ensemble par grands vents.


Que pouvons-nous apprendre des espaces communs pour écrire demain ?

Qu’il est urgent de changer d’imaginaires. Les espaces communs nous montrent qu’on peut faire autrement. Ils sont des terrains d’expérimentation vitale, des espaces-refuges face aux logiques de normalisation et de rentabilité. Dans les communs, on réapprend à penser à plusieurs voix, à bricoler des formes de gouvernance sensibles, à faire récit de ce qui ne rentre pas dans les cases. Ils nous permettent de rêver plus loin, non pas seuls, mais ensemble.


 
 
 

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